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Un Printemps à Shanghai
12 octobre 2009

Petites anectodes chinoises en vrac

1. Chaud/Froid, Froid/chaud

Shanghai est une ville où la climatisation semble vitale. Lorsqu'il fait 6°C, il fera 40°C dans les magasins et bureaux, et inversement, en été, on passe du sauna au pôle nord lorsqu'on pénètre dans tout intérieur où les personnes ne sont même pas effleurées par une vague conscience écologique. Au point qu'on est glacé par le froid dès se situe à quelques mètres d'un magasin dont la porte est ouverte, et arrosé régulièrement par les gouttes de condensations des climatiseurs installés en hauteur.

2. Des fruits, des fruits !

Copie_de_DSC04232C'est simple, en Chine, on trouve des marchands de fruits partout, à chaque coinCopie_de_P1010023 de rue, et même dans les aéroports. Les plateaux sont souvent magnifiques : sur un lit de feuilles s'amoncellent une multitude de pommes, pêches ou autre fruits plus originaux et sublimes comme les litchis ou les nénuphars. Et la star de l'été est incontestablement la pastèque. Partout, les vendeurs se spécialisent dans ce fruit qui est extrêmement apprécié pour ses qualités hydratantes et rafraichissantes. Bon, j'avoue qu'au bon d'un moment, à force de la manger en entrée, dessert et de la boire en jus, moi, j'en avais raz la pastèque.

3. Supermarché et bave de crapaud

Copie_de_DSC04661Mon appartement avait le mérite d'être bien situé. On trouvait à proximité, toutesCopie_de_DSC04660 commodités : salle de gym, restaurant chinois et expat, coiffeur, marchands de fruits... et supermarchés. Ce dernier était juste en dessous de mon immeuble, et j'y trouvais (presque) tout ce que je voulais : céréales, lait, yoghourts. Et aussi : crapaud, anguille. Je ne sais pas pourquoi, cela ne m'a pas inspiré pour de nouvelles recettes.

4. La sieste : le 7ème art

Copie_de_DSC04638

Ayant pourtant une longue expérience dans le domaine (c'est un héritage familiale), je ne peux que m'incliner devant la facilité qu'ont les chinois à faire la sieste. Partout, tout le temps, et dans des positions qui semblent pourtant parfois très inconfortables, il ne faut pas laisser le moment s'échapper : on dort. Et ça, c'est une grande force.

5. Suremploi

En Chine, comme au Japon, j'ai été stupéfaite par le surnombre d'employés. Au restaurant, j'étais d'abord gênée, puis j'ai fini par m'habituer à ce que 4 personnes s'affairent autour de nous pour nous servir. A l'aéroport, là où en France, une personne déchire le ticket et consulte notre pièce d'identité à l'embarquement, en Chine, on va avoir : un employé qui prend le ticket, le suivant qui le déchire, un troisième qui marque un trait (au cas où le fait de découper n'était pas suffisant), et un dernier qui vérifie la carte d'identité. 4 personnes pour China Estern Air Lines contre 1 pour Air France. Et c'est comme ça partout.

6. Economie d'eau sur les shampoings

Si l'on souhaite une coupe de cheveux, la phase shampoing se fait aussi devant le miroir. Pas de bac, ici, la personne reste assise. On vaporise la tête avec un peu d'eau et on shampouine directement en massant la tête. Pour le rinçage, hop, un petit coup de vaporisateur de nouveau, et on sèche les cheveux. Étrange.

7. La Star attitude

Bon, à Shanghai il y a de nombreux étrangers, mais dès qu'on s'enfonce un peu dans la campagne, c'est de moins en moins le cas. Et les chinois apprécient et nous prends tout le temps en photo ! A Pékin, ma cousine blonde aux yeux bleus s'est fait photographier 9 fois pendant la visite de la Cité Interdite...

8. La culture du franc-parler

Non, les chinois ne parlent pas français. Ils sont juste francs. Très francs. Lors d'une balade avec un de mes collègues ayant un peu (beaucoup) de ventre, un chinois l'a interpelé en lui demandant combien il pesait. "Mais tu es ENORME ! Comment fais-tu pour être aussi gros ? Tu te nourris mal ?". Heureusement qu'il avait beaucoup d'humour. De mon côté, alors que je tapais gentiment à l'ordinateur (en t-shirt à manche courte), une de mes collègue s'arrête, observe mes bras, et s'exclame : "Mais tes bras sont horriblement poilus, ce n'est pas beau ! Tu ne peux rien faire pour les enlever ?". (Note de l'auteur : bon, certes j'ai des poils sur les bras mais je tiens à souligner que les chinoises sont TRES PEU poilues !!!). Bon, en même temps, c'est toujours mieux que l'hypocrisie. Quoi que.

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Commentaires
M
Certes, la lecture de ton blog va me manquer. J'ai beaucoup ri. <br /> <br /> Mais comme je suis LA MERE, ton retour me plaît bien davantage !
L
looool!<br /> Bon Marion j'avais jamais osé te le dire mais c'est vrai que pour tes bras... tu pourrais faire qqch quand même! re loool!!!<br /> <br /> à ce we!
W
Ah ouai, le franc-parler ça peut quand même être vexant pour rien aussi... Sympa en tout cas ce petit résumé :)<br /> Le suremploi je trouve ça abérant mais bon... et puis du coup ils doivent être payés une misère !
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