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Un Printemps à Shanghai
13 septembre 2009

Voyage au Pays du Soleil Levant

  • Le départ

Six mois déjà ont passé et mon stage à Mercuris se termine. Avant de rentrer en France, je me suis accordé six jours. Six jours durant lesquels je souhaitais à tout prix visiter le Japon. Mon aller-retour à Hong-Kong m'ayant permis d'obtenir plusieurs entrées pour mon visa, c'est décidé : je pars.

Grâce à une (très grosse) aide de mes parents, qui m'ont notamment porté secours pour le choix du parcours et les réservations diverses et variées, tout est plus ou moins planifié et me voilà dans l'avion.

Pendant que celui-ci décolle (miraculeusement à l'heure, je tiens à le préciser), je m'interroge sur ce que je sais de ce pays si particulier. Au final, pas grand chose, si ce n'est évidemment les événements de la seconde guerre mondiale et la carte du Japon, apprise par coeur pour le bac et oubliée le jour d'après. C'est en vérité un pays qui m'attirait assez peu jusqu'à ce que ma mère s'y rende, et remporte avec elle des souvenirs d'un voyage incroyable dans un pays au raffinement extrême. Mon séjour passé en Chine renforce ce désir de connaître cet endroit si proche géographiquement, et pourtant, possédant une culture si différente.

Arrivée à l'aéroport, je change ma monnaie chinoise contre des yens, dont je n'aurai toujours pas compris la conversion en euros au bout de six jours. Je grimpe dans le bus, direction : centre-ville de Tokyo.

  • Premier aperçu de la capitale

Mon hôtel me semble peu éloigné de l'endroit où me dépose la navette, et je décide de m'y rendre à pied. Juste avant mon départ, mes collègues chinoises s'étaient extasiées devant la perspective de mon voyage. "Tu vas vois, les japonais sont à la pointe de la mode !". Cette phrase me revient à l'esprit dès mon 

Copie_de_DSC04696

immersion dans Tokyo. "A la mode" n'est pas l'expression juste, puisqu'on pourrait penser à une homogénéisation des styles vestimentaires. Ici, c'est tout le contraire ! En quelques minutes, j'ai déjà vu passer des jeunes hommes et femmes aux looks complètement différents ! Une jupe d'écolière aux chaussettes bleues marine montantes, un minishort associé au t-shirt flashy et aux vieilles baskets, unebelle robe avec des talons hauts, ou encore un style tout à fait gothique. Rien ne se ressemble. Et au milieu de ce mélange de genre, deux jeunes filles merveilleusement vêtues du costume traditionnel. Le tout est incroyablement gai.

Arrivée à mon hôtel, je dépose mes affaires et file à la découverte de Tokyo, non sansCopie_de_DSC04669une sieste préalable et nécessaire... Ne restant qu'une après-midi, je décide de restreindre ma visite aux quartiers ouest, le reste de la ville faisant partie de mon programme pour le retour. J'arpente ce qui ressemble au quartier des affaires. De très jolis bâtiments modernes se côtoient. Grande différence avec Shanghai : les trottoirs sont larges, et la végétation omniprésente et incroyablement bien entretenue. Deuxième constatation : il m'arrive de monter... et de descendre. Je réalise alors que Shanghai est complètement plat, ce qui fait d'ailleurs mon bonheur à vélo.

Copie_de_DSC04716Petite balade sur les terrasses de Shinjuku, larges esplanades qui surplombent la voie ferrée, puis je prends le métro pour me rendre dans le quartier de Roppongi. Je me dirige, très sûre de moi, un peu fière même, vers la station. C'est que j'ai connu le métro de Shanghai moi ! Je déchante très vite lorsque se dresse devant moi le plan. C'est simple, j'ai l'impression de me trouver face à un dessin humoristique où l'on a considérablement exagéré la multiplication des trajets. Coup d'oeil désemparé autour de moi. J'aperçois alors un employé qui, miracle, parle anglais. Il m'indique très gentiment la bonne station et me voilà dans le quartier voulu.

Copie_de_DSC04698La nuit est tombée, et c'est justement les rues de Tokyo connues pour leur vie nocturne. Toutes les enseignes rivalisent de taille et de couleur pour proposer des happy hour ou menus à prix attractifs. Attirée par un petit établissement japonais, mon estomac y traîne mes pieds jusqu'à l'intérieur. J'y suis accueillie par des cris de bienvenue (enfin, j'espère... Ils auraient tout aussi bien pu me dire "va-t-en, on ne veut pas d'étrangers", je me serais quand même assise avec un sourire niais). La salle est étroite, et on m'installe au bar, Copie_de_DSC04702où s'agitent les cuisiniers avec une extrême agilité. Plutôt que de commander des sushis, je désigne la photo d'un grand bol couvert de sashimi (poisson cru). J'ai juste le temps d'observer la rapidité avec laquelle un cuisinier prépare un sushi, et me voilà servie. Ce qui ferait le malheur de certains (Julie, petite pensée pour la viandarde que tu es ; Laurène, ne t'inquiète pas, ils ne sont plus vivants) fait mon bonheur...

Je me dirige ensuite vers les Roppongi hills. Je m'attends, un peu comme au Victoria Peak, à Hong-Kong, à grimper un peu pour voir apparaître une superbe vue de Tokyo. C'est en réalité un énorme complexe, très joli, où se trouvent les magasins des marques les plus connues. L'ambiance est à la flânerie et au divertissement... Gai et sympathique.

Je retrouve mon lit avec bonheur pour un réveil matinal le lendemain, direction : Hakone.

 

  • Hakone, ou la ville où l'on est censé voir le Mont Fuji

Copie_de_DSC04723Le trajet pour me rendre jusqu'à mon hôtel est assez long : 30 min de métro puis deCopie_de_DSC04728 train, suivit d'une heure de bus. Celui qui mène au lac est tout aussi compliqué, avec bus + funiculaire + téléphérique + ferry ! Et là, grosse déception : impossible de voir le Mont Fuji. A la place s'étend une nappe de brume épaisse et très agaçante. Je suis frustrée, mais très vite apaisée par la beauté du lac et de ses alentours. Ancien volcan, la montagne s'est creusée pour donner naissance à une immense étendue d'eau.

Copie_de_DSC04741J'aperçois le départ d'une randonnée. 40 min ? Bon, je suis en claquette et en sacCopie_de_DSC04747 Longchamp mais bon, pourquoi pas. Je m'enfonce alors dans une forêt de bambous, jolie, certes, mais un peu trop sombre à mon goût. Et puis c'est quoi tous ces craquements autour de moi ? Mais bon, c'est ridicule, me dis-je, et je fais un pas de plus - qui sera le dernier dans cette direction. Un énorme serpent (bon d'accord petit) se faufile à quelques millimètres de mes orteils qui se contractent instinctivement. Copie_de_DSC04751La bête passe nonchalamment et s'éloigne. Tétanisée pendant ce court instant, je prends alors mes jambes à mon cou (j'aurai bien aimé que l'expression soit vraie d'ailleurs, pour ne plus toucher le sol) et repars en hurlant vers le lac. La suite de ma randonnée se limitera à une très belle balade autour du lac (sur sol goudronné...), offrant une succession de vues sublimes sur les rives verdoyantes. Tant pis pour le Mont Fuji, je repars en bus à mon hôtel.

J'expérimente alors avec bonheur les onsens, ces bains d'eaux chaudes collectifs issus de la géothermie. J'avais fort heureusement pensé à prendre un maillot... qui s'est avéré totalement inutile ! Et oui, ces sources (non mixtes) font l'objet d'une hygiène scrupuleuse : lavage totale avant le bain, et maillots interdits ! Chacune s'enfonce donc sans pudisme (et elles ont bien raison) et avec délectation dans ces eaux presque brûlantes. A mon tour je les imite et découvre le bonheur de relaxation que d'être immergée dans cette eau pure dehors, en plein milieu de la végétation.

Totalement détendue, je m'offre un dîner de sashimis avant d'aller dormir.

 

  • Kyoto - la quintessence de l'art japonais

Me voilà de nouveau dans le Shinkanzen. Je ne vous en ai pas encore parlé ? C'est une sorte de TGV, mais beaucoup plus rapide que la version française ! Rien qu'en attendant sur le quai, je suis saisie de voir (ou plutôt, d'apercevoir furtivement) la vitesse de ce train ! J'ai l'impression d'être dans un film en accéléré...

Copie_de_DSC04841Deux heures après, me voici à Kyoto. Mon logement est un Ryokan, auberge japonaise, où je découvre la chambre avec joie. D'un style totalement dépouillé, la chambre possède uniquement ce qui un nécessaire. Un futon, posé à même le sol, et une table basse avec l'indispensable service à thé. Bien entendu, toute chaussure est interdite. Dès l'entrée de l'hôtel, on nous remet de confortables chaussons. Une fois mes affaires déposées, je pars à la découverte d'un premier temple : Kinkaku-ji, le Pavillon d'Or.

Je traverse Kyoto en bus et je suis surprise de voir que la ville est tout simplement... moche. Cela me surprend d'autant plus que je sais qu'elle renferme des bijoux. Mais le développement de la ville a supplanté tout esthétisme. De temps à autre, incroyable, surgit de ce flot de béton un temple en bois tout simplement sublime.

Copie_de_DSC04768Me voici arrivée. Je pénètre une jolie porte en bois et me trouve immergée dans uneCopie_de_DSC04769nature particulièrement jolie et entretenue. Rien que le ticket d'entrée est une oeuvre d'art. J'accède ensuite au Pavillon d'Or, sublime structure en bois dont les façades dorées contrastent magnifiquement avec le bleu du lac sur lequel il est construit et le vert de la nature qui l'entoure. Le reste du jardin est tout aussi magnifique et soigné. A noter la présence d'une balayeuse habillée avec soin, et extrêmement âgée... Tout comme en Chine, je suis sidérée de voir de si vieilles personnes encore travailler.Copie_de_DSC04786Spécificité asiatique? Oh que non, en Californie, j'ai aussi vu des personnes d'un autre âge répéter inlassablement les mêmes gestes aux caisses du géant Wall Mart... Notre système français a beau avoir de nombreuses lacunes, ce sont des choses qu'on n'observe pas dans notre pays.

Copie_de_DSC04830Après ces pensées patriotiques, je me rends au Ryonki-ji. Et tombe amoureuse de l'endroit. Un immense lac couvert de nénuphars fait le bonheur des hérons et canards. En hauteur se trouve le temple de Ryonji auquel on accède par de sublimes allées. Je découvreCopie_de_DSC04821 alors le symbole zen le plus connu du Japon. Un rectangle, couvert de graviers blancs finement ratissés, laisse place de temps à autre à 15 rochers éparpillés, aux formes et tailles diverses. Malgré l'absence de toute végétation, ce lieu représente la nature, dans sa forme la plus épurée.

Retour à mon Ryokan où je me délasse avec bonheur dans un onsen, sans charme, mais où je connais le bonheur d'être seule dans un bain naturel géant. Finalement, le luxe de ces bains collectifs, c'est quand il n'y a personne.

Copie_de_DSC04886La journée du lendemain est intense en visite. Je débute par la découverte du Palais Impérial, situé au coeur d'un parc immense. Indéniablement joli, mais le charme est rompu par l'obligation d'une visite collective. C'est donc avec une cinquantaine d'autres touristes que j'arpente les lieux impériaux.

Copie_de_DSC04879

La visite du Château Nijo n'est pas nécessairement guidée. Le véritable intérêt du site réside dans les pièces du Château. Les meubles ont été retirés et l'on découvre les magnifiques peintures murales. Bonzaïs, tigres, hérons, tout ici rappelle la nature et les dessins sont d'une finesse remarquable.

Copie_de_DSC04939Je reprends le métro pour me rendre au sanctuaire Heian. Le temple est plus récent et nettement plus touristique, mais possède certains charmes... Chaque colonne est d'un rouge vif très gai, et de faux arbres faits de branches portent d'innombrables feuilles blanches pliées, chacune ayant été accrochées là de manière à voir une prière se réaliser.

Après un furtif passage au Handicraft Center rassemblant des boutiques présentant les différents artisanats japonais (kimonos, sabres...), je me rends au temple Kiyomizu-dera, "eau propre" en japonais.Copie_de_DSC04964

Copie_de_DSC04957Comme il se situe sur les hauteurs de Kyoto, il faut, pour y accéder, grimper une rue étroite incroyablement gaie et animée, où les écoliers se régalent de bonbons japonais ou autres friandises. Le temple est une pure merveille. Au coeur de la forêt, entièrement en bois (sans un seul clou), il offre une vue sur l'ensemble de la ville. Je traverse la terrasse enCopie_de_DSC04981 observant les extraordinaires charpentes, avant d'aller boire l'eau de la source sacrée. Chaque louche est stérilisée par UV après usage ! Maman, je t'imagine exécuter ce geste quelques années plus tôt.

Retour au Ryokan, délicieux onsen et dodo.

 

  • Petite parenthèse sur le petit-déjeuner japonais

Qui dit Ryokan, dit petit-déjeuner à la japonaise ! Ayant lutté pour gagner une heure se sommeil en plus (les japonais suivent de près l'adage "la vie appartient à ceux qui se lèvent tôt", et le repas du matin débute à 7h...), je rejoins la salle où l'on prend les repas.Copie_de_DSC04864

Copie_de_DSC04865A l'image de la chambre, la salle est complètement épurée. Je me déchausse et pénètre dans une salle vide. Sur le sol, seul un coussin et une petite table, placés au centre de la pièce, et faisant face à une fenêtre entrouverte. Tout en dégustant soupe miso, riz, poisson cru et tofu, le tout biensûr accompagné de thé vert, j'observe le magnifique bâtiment moderne qui me fait face. Et oui, les petits-déjeuners japonais, comme ceux des chinois, sont de véritables repas !

  • Retour à Tokyo

J'emprunte de nouveau le Shikanzen, et en 2h40 seulement me voilà à Tokyo.

Copie_de_DSC04997Le quartier dans lequel est situé mon Ryokan est extra. Une allée très touristique, succession de boutiques à souvenirs (tout ce que j'aime), mène au temple Senso-ji. Et lorsqu'on s'éloigne un peu, on redécouvre le Tokyo d'origine avec ses ruelles entrelacées et ses vieux logements plein de charme.Copie_de_DSC05005

Après avoir longtemps flâné au hasard dans ce quartier, je me dirige vers le parc Ueno, le plus grand de Tokyo. Le plus grand sans doute, mais pas le plus extraordinaire. Il est assez classique et loin de la délicatesse des véritables jardins à la japonaise. Seul le Copie_de_DSC05017lac est incroyable. Il est entièrement recouvert d'un immense tapis de nénuphars en fleur. (Au passage, pour en avoir déjà dégusté les fruits : ils sont très beaux, mais sans goût).

Retour au Ryokan où je profite encore une fois avec délice d'un onsen, avant d'enfiler mon yukata, pyjama japonais en coton aussi gracieux que confortable.

Nouveau petit-déjeuner japonais. Même le matin, j'apprécie le saumon et la soupe miso, mais délaisse le riz blanc (je commence à saturer) et les condiments, légumes finement coupés et très vinaigrés qui font le régal de japonais - nettement moins le mien.

Copie_de_DSC05027Puis je pars à la source de mon petit-déjeuner : le marché aux poissons. Il est à peine 9h, mais tout le monde est réveillé depuis longtemps déjà, et s'active dansCopie_de_DSC05030tous les sens. Le marché est tout simplement extraordinaire. Logé dans un hangar immense, on y trouve tous les produits de la mer possibles et imaginables, des coquillages aux poissons qui pourraient faire la taille d'un boeuf. Bon d'accord, d'un veau. Fille et soeur de grands pêcheurs (je suis obligée de préciser "grands" car je sais qu'ils liront ce post), je marche fièrement entre les têtes de poissons, même pas dégoutée. Mais j'ai tout de même eu un léger haut-le-coeur quand un poissonnier attrape sa proie vivante (pour peu de temps), et vlan, d'un geste rapide et précis tranche la tête de sa victime qui vient rouler sous mes pieds. Sous le regard de son oeil triste (autant que peu l'être un regard de poisson mort), j'ai soudain un peu de compassion pour ses nombreux confrères que j'ai dévoré sans Copie_de_DSC05038scrupule à tous mes repas.Copie_de_DSC05040

Fort de ces émotions, je me balade ensuite dans le quartier très chic de Ginza, où j'admire les immeubles des marques incontournables (Gucci, LVMH, Emporio Armani...), avant de me poser longuement dans un Starbuck pour regarder passer les gens tout en dégustant mon thé. C'est aussi ça les vacances.

Copie_de_DSC05037Petit passage devant le sublime théâtre No, et je retourne faire quelques achats dans le quartier où se situe mon Ryokan. Je profite du début de soirée pour meCopie_de_DSC05051rendre dans le quartier moderne et fashion. Une foule de jeunes aux looks de tous genres arpentent ces rues incroyablement animées. Partout, du bruit, de l'animation, des écrans géants et des enseignes clignotantes. C'est surtout ça Tokyo, la modernité.


  • Retour à Shanghai

Petit onsen matinal et je me balade une dernière fois dans le quartier de Senso-ji. Je ne m'en lasse pas. Il est vendredi matin et une multitude d'écoliers investissent les lieux et délaissent la visite du temple pour les petites boutiques proposant bonbons et souvenirs. Il est temps, je reprends le métro pour me rendre à l'aéroport, encore émue par ce pays qui m'a tant apporté.

 

  • Petit bilan sur les japonais - en vrac

1. Beaucoup parlent anglais - contrairement à ce qu'on m'avait dit. Et franchement, ça change la donne.

2. Ils font la sieste partout, comme les chinois.

3. Ils sont incroyablement respectueux, respectent les feux, attendent que les gens sortent du métro ou du bus pour y rentrer... Pas comme les chinois.

4. Ils sont fashion. Indéniablement. Et chacun dans son style.

5. Ils sont extrêmement gentils et serviables. On peut bien faire des généralités quand c'est positif, non ?

6. Ils mangent sushis et sashimis. Et ça, croyez-moi, c'est une ENORME qualité pour moi.

7. Ils ont des toilettes partout, même dans le métro, et toujours d'une hygiène impeccable. Ça, c'est fort.

8. Le meilleur pour la fin : de la même manière que les européens sourient pour dire bonjour, remercier ou s'excuser (enfin, les européens polis), les japonais eux, s'inclinent légèrement et respectueusement. Trop mignon.

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Commentaires
L
Je rajoute le Japon à la (longue) liste des pays que je dois visiter! <br /> à très bientôt!
W
Ouha ! :) Sans doute le plus long post de ta collection ! :)<br /> En tout cas, ça donne sacrément envie. Bon à part Kyoto, vu que tu as l'air d'avoir été déçue, mais sinon le reste c'est vraiment alléchant ! <br /> Le truc des personnes âgées qui bossent, c'est pareil en Irlande, ça fait toujours bizarre... ça et les mamies qui écoutent les MP3 dans le bus... je ne m'y ferai jamais je pense !<br /> Bon ça me fait penser qu'il va falloir que je laisse un post sur mon blog bientôt avant qu'il devienne un musée... lol J'espère que vous avez beau temps en Corse, ici c'est bof bof... pour changer... allez je le dis : il fait 14°C et encore on trouve qu'il fait doux !<br /> bises<br /> wiwi
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