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Un Printemps à Shanghai
11 août 2009

Hong-Kong

Avertissement

1. Wiwi, tu as raison, mes posts sont de plus en plus longs… Promis, la prochaine fois, j’abrège !

2. Encore une fois désolée pour le mise en page, mais Canalblog continue d'être capricieux...

Le départ

Au final, il y a toujours quelque chose à dire sur les départs. La raison du voyage, une mésaventure, ou au contraire, un trajet sans encombre.Visa_L

La raison de mon séjour à Hong-Kong (qui sera par la suite HK tout simplement parce que je suis paresseuse) est avant tout les formalités administratives. Travaillant depuis 5 mois déjà en toute illégalité en visa touriste (NB : si vous n’entendez plus parler de moi, c’est que la police chinoise a lu ce post !), il me reste encore 1 mois avant de terminer mon stage, et mon visa arrive à expiration. Après 2 extensions successives, je n’ai plus de choix, je dois sortir du territoire pour renouveler mon visa. HK est la destination idéale. Bien qu’annexé à la Chine depuis 1997, cette île bénéficie d’un statut particulier et possède sa propre monnaie, et théoriquement, un système politique démocratique. Lors de son dernier mandat, le dernier gouverneur anglais a pris soin d’instaurer un système d’élection directe. Bilan aujourd’hui ? Une démocratie, certes, mais à la chinoise. Sur 60 « élus », 24 seulement l’ont réellement été. Les autres sont comme par hasard, des personnalités très en vue par le gouvernement chinois. HK, pourtant longtemps célèbre pour ses opposants au parti et sa liberté d’expression, connaît aujourd’hui une forte influence de Pékin. Et de nombreuses personnes « à risque » ont été récemment évincées de leur poste au sein de médias d’influence…

Mais je m’égare, et j’oublie de parler du principal : moi. C’est vrai après tout, les droits de l’homme bafoués ne sont rien à côté de mes péripéties chinoises. Pour en revenir à mes moutons, me voilà à l’aéroport de Shanghai, que je commence à si bien connaître. Petite anecdote, en traînant dans une des boutiques, je découvre parmi différents aimants représentant divers symbole de la Chine… une tête de Maure ! Aucun drapeau étranger, seul celui de la Corse, c’est fou ! Arrivée devant le panneau d’affichage, tous les vols sont retardés sauf le mien ! On embarque 10 minutes plus tard, mais ça reste honorable. Une fois dans l’avion, on attend. Et on attend encore. Quand l’hôtesse nous indique que le vol est retardé –pour une durée inconnue – en raison du mauvais temps à Shanghai. Coup d’œil par le hublot : je suis éblouie par le soleil. Qu’on nous mente ne me pose pas de problème… Mais au moins qu’on nous mente bien ! 2 heures après, heure à laquelle j’aurai dû arriver, l’avion décolle enfin. J’ai opté pour la solution la moins chère, et j’arrive donc à Shenzhen, d’où je vais prendre le train pour HK. N’ayant jamais trouvé la gare, je me retrouve dans le bus. Traversée de la frontière, et mon passeport a gagné 2 nouveaux jolis tampons.

DSC04418La bonne nouvelle, c’est que le bus me laisse tout près de l’auberge. Pendant les 5 minutes qui me mène à l’emplacement, j’ai l’impression d’être transporté au cœur de New-York : les mêmes buildings, la même animation dans les rues, ça vie, ça bouge… Je suis déjà bluffée.

Bon, l’entrée de l’immeuble est assez glauque, et là, tout de suite, j’ai plus leDSC04237 sentiment d’être à Brooklyn. Après avoir gentiment refusé 15 fois montres, sacs, et autres contrefaçons (« hi Lady, please have a look, good price for you ! »), je trouve enfin l’ascenseur.

Miracle, je tombe sur un réceptionniste adorable qui m’explique que pour cette nuit, il ne reste qu’une chambre double (dont il me propose spontanément un rabais), mais qu’il n’y a aucun problème pour les autres soirs, et me donne les clés. Franchement, pour le prix, je m’attendais à pire. Certes, douche et toilette ne font qu’un (Cf. photo… Joulaïe petite pensée pour toi !), mais la chambre est propre. Je vérifie que j’ai bien tous mes documents pour refaire mon visa le lendemain, et m’endors profondément.

Ga l’air visa

DSC042401ère étape au réveil, je file prendre le ferry. Mon auberge se situe sur la presqu’île de Kowloon (appartenant à HK), mais le bâtiment d’immigration se situe sur l’île centrale. La traversée dure une dizaine de minutes, et est tout simplement magique. Similaire au Financial District de New-York, les bâtiments rivalisent de taille et d’originalité, tous arborant fièrement l’enseigne de leur compagnie.

Je trouve plus ou moins l’adresse du bâtiment. La RH de mon entreprise n’ayant apparemment pas compris la nature de son poste (cela peut sembler méchant, mais j’ai quelques raisons de lui en vouloir…), elle a payé spécialement une agence pour s’occuper de mon cas. Henry –ce très cher Henry- m’a donc donné avant mon départ l’adresse et les horaires de l’organisme qui s’occupe des visas à HK. « Aucun problème, tout le monde parle anglais (ça c’était vrai), et ton visa est près en quelques heures (ça, ça l’était moins) »... Arrivée au bâtiment donc, j’apprends que ce n’est pas du tout le bon endroit. Bon, ça commence bien. Et ce n’est que le début d’une série noire. J’arrive enfin à la bonne adresse et rempli dûment le formulaire. Je suis tout de même chanceuse, il n’y a pas grand monde. Légèrement stressée, je tends à mon interlocutrice mon dossier. « C’est bon, tout est complet, vous pouvez venir récupérer notre passeport lundi ». Ah. « Même avec la procédure d’urgence, je ne peux pas le récupérer avant ? ». « Non, pas ici, mais vous pouvez toujours essayer à Shenzhen ». Shenzhen. L’endroit où j’ai atterris, à 2h30 en bus de HK. « Heu, non, ça ira très bien, merci ». Bon, ça me fera un jour de vacance en plus, il faut juste que je change le billet d’avion. « Juste » était un peu léger à posteriori comme appréciation. D’où le titre. Car ma galère de visa a entraîné une galère d’avion. Je passerai les détails, mais après 8 heures cumulées (vendredi et tout mon samedi matin), 4 cybercafés, 11 essais de numéros différents (je vous jure que c’est vrai – vive China Easter Air Lines !), j’ai fini par atterrir (grâce à l’adresse fournie par… l’office de tourisme !) dans les bureaux de la compagnie aérienne à HK. Mon interlocutrice est d’une patience d’ange, et après 45 minutes (!!!) passées au téléphone, elle m’annonce qu’il n’y a pas d’alternative : je dois racheter un billet d’avion ! Très franchement, j’aurai préféré le savoir avant mes 8 heures de stress et mes 3kg de sueur perdus (il fait 35°C). D’autant plus qu’elle me précise qu’il vaut mieux réserver via internet –c’est moins cher… Un cybercafé supplémentaire, et le tour est joué ! Je n’ai plus qu’à espérer avoir mon visa lundi…

HK, me voici !

Malgré ces mésaventures, j’ai tout de même eu beaucoup de chance. Déjà, je suis successivement tombées sur des personnes serviables, gentilles et claires, qualités particulièrement appréciables quand on est en situation de vouloir étrangler quelqu’un. Et en plus de tout ça, cela m’a donné l’opportunité de visiter cette ville absolument incroyable…

Le vendredi après-midi, je me balade dans le quartier animé de HK central. C’est simple, j’ai l’impression d’être dans un film tourné à Manhattan. Les boutiques de luxes se succèdent les unes aux autres, et l’on croise toutes sortes d’hommes et de femmes d’affaires – tous incroyablement beaux (est-ce un critère de recrutement à HK ?) et bien habillés.

DSC04264Pour rejoindre un des marchés, je grimpe dans un tram absolument extra. Très étroit, sur deux étages, et complètement customisés avec des publicités et idéogrammes, ce sont de véritables petits chefs d’œuvre d’art moderne.

Les marchés se situent dans des petites rues, non loin de l’artère principale. ADSC04289quelques mètres à peine du luxe et de la modernité, on retrouve la typicité et la chaleur de la vie commerçante chinoise. Les ruelles étroites regorgent de vendeurs de fruits et de légumes, ou encore de poissons… découpés vivants dans le sens de la longueur de manière à voir ce que le cœur continue de battre…

Je doute que ces vieux quartiers ne perdurent longtemps, tout à comme à Shanghai. C’est pourtant le charme (bon, en mettant les poissons à l’écart) et la mémoire (là aussi on peut évincer les poissons) de la Chine. Retour sur mes pas, direction : le Victoria Peak ! Le trajet en tram ne dure que 10 minutes, mais quelle montée ! La pente doit atteindre 45° et on se demande comment ce trame quelque peu vétuste arrivé à hisser tout le monde jusqu’en haut.

DSC04330Je découvre alors avec bonheur une vue d’ensemble de HK. Maman, toi qui aime les buildings, tu aurais été ébahie devant cette vue. Au dessous de la végétation du Victoria Peak se dressent les innombrables buildings du Financial District. La mer qui les sépare de la presqu’île de Kowloon semble être en activité constante, avec un nombre incroyable de bateaux transportant touristes et marchandises.DSC04324


Je décide de faire le tour du pic. Le sentier est goudronné et facile, et on pénètre dans une végétation complètement tropicale, avec des bananiers, des lianes, et des plantes aux feuilles immenses. Pendant un moment, on ne distingue rien d’autre tant la végétation est luxuriante. Seul le bourdonnement incessant et étouffé de la ville nous rappelle l’existence de la vie urbaine quelques mètres plus bas.

DSC04320La balade dure une petite heure, avec de nombreuses trouées offrant de merveilleuses vues sur différents points de la ville. Il est déjà 18h30, et je décide d’attendre le coucher de soleil pour avoir un aperçu de nuit. A cette heure-ci, HK change de visage. Au fur et à mesure que la lumière du soleil s’amenuise, celles des buildings s’allument. Et lorsque l’obscurité est totale, les buildings brillent de tous leurs feux, comme pour prouver à l’Asie tout entière sa réussite économique. Si on oublie un instant les dépenses électriques considérables que cela engendre, on ne peut qu’être bluffé par cet extraordinaire ouvrage de l’homme.

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Je reprends tranquillement le tram pour redescendre (à pic !) vers le centre, puis retourne à Kowloon en ferry, de manière à prolonger le plaisir de cette vue, depuis la mer cette fois.

HK = Shopping

Je suis loin d’être une mania du shopping et pourtant, pour ne pouvez pas savoir ce que j’ai pu dépenser à HK ! Sous prétexte de prix cassé (sorties d’usine de grandes marques et produits détaxés), en fait,DSC04421 on dépense 4 fois plus.

Samedi, après avoir passé ma matinée à courir à droite à gauche pour mes billets d’avion, je décide de rester à Kowloon pour l’après-midi. Après avoir longtemps flâné dans l’immense Ladies Market sans rien acheter (n’est-ce pas que je suis raisonnable ?), je tombe par malheur sur une boutique esprit (sortie d’usine) sur mon chemin du retour. Mon portefeuille s’en trouve allégé, mes bras alourdis…

Les buildings font leur show

DSC04433A la limite de la presqu’île de Kowloon, faisant face à l’île centrale de HK, se trouveDSC04436 l’avenue des stars, remake asiatique de la célèbre allée des empreintes, à Los Angeles. Donc après avoir vu les traces de Steven Spielberg, mais aussi de Donald Duck et R2D2 à Hollywood, me voilà en train de contempler les empreintes de Jackie Chan et… autres personnalités asiatiques. Je me suis vite rendue compte que ma culture était à (re)faire… Comparé à la vue d’ensemble du Victoria Peak, celle-ci offre un aperçu plus retreint, mais plus impressionnant sur les buildings, du fait de leur proximité. Et depuis l’Avenue of Stars, tous les soirs à 20 h, on peut assister à la symphonie des sons et lumières la plus belle au monde (dixit le Guinness World Records).

DSC04462Me voici donc assise sur la rambarde, les pieds suspendus au-dessus de l’eau, à attendre le fameux spectacle. A 20 h précise, le show commence. A une succession de morceaux de musique aussi variés les uns que les autres, s’accordent les effets de lumière de chacun des buildings. C’est absolument stupéfiant ! Même si le choix des musiques est parfois un peu kitsch, la synchronisation et la variété des effets est incroyable ! J’ai particulièrement adoré le remix de James Bond. Imaginez un peu, une tour haute de 415 mètres qui scintille sur le tadadadadadada tadadada (enfin bref vous connaissez la chanson), comme si James en personne (oui je peux l'appeler par son prénom, on est très intime) se faufilait d’un étage à un autre… Le spectacle se termine et l’ avenue se vide peu à peu. Je la quitte à mon tour pour rejoindre ma Guesthouse… pour une nuit de 12 heures ! Je crois que j’avais besoin de sommeil.

L’île de Lantau, ou l’autre visage de HK

Je souhaitais me rendre à Macao, ancienne concession portugaise au sud de HK, mais j’ai réalisé (heureusement à temps) que le passeport était nécessaire, l’île appartenant à le Chine. Qu’à cela ne tienne, ce sera l’île de Lantau !

DSC04469Cette île appartenant à Hong-Kong est accessible par métro, et elle est aujourd’hui très célèbre en Chine… car c’est la dernière planque de Mickey et ses amis (alias Disneyland, au cas où le message n’était pas suffisamment clair). Je m’y rends plutôt pour voir Bouddha, enfin, sa réplique, et les pittoresques petits villages de pêcheurs.

Après un assez long trajet en métro, je décide de prendre le téléphérique pour rejoindre Ngong Pin. Riend’extraordinaire, si ce n’est de voir les étendues de verdures, en comparaison des étendues de béton de l’île centrale.

DSC04495DSC04489Après un petit tour du temple (joli, avec ses inimitables statues kitchissime et ses fidèles brûlant de l’encens), je pars à l’assaut du plus grand Bouddha d’Asie. Bon, à l’assaut, j’exagère. Le nombre de marche est nettement plus accessible que celui des Montagnes Jaunes. En revanche, ici, il faut slalomer entre les fideles qui montent les marches… à genoux, en priant à chacune d’entre elle !

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La statue est effectivement impressionnante mais j’avoue qu’elle ne m’émeut pas plus que ça. Je m’attarde un peu pour admirer la vue. Bouddha n’est pas bête, il a bien choisit sa place : autour de lui s’étend la montagne et ses forêts, et l’on distingue au loin la mer et ses nombreux îlots.

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DSC04521Je redescends pour prendre un bus qui me mène justement sur la côte, dans le petit village de Tai O. Ses petites ruelles sont en fait un immense marché quotidien foisonnant de monde. Chaque étal propose son lot de poissons, moules et autre choses non identifiées séchés. Etrangement, l’odeur est moins forte que je ne l’aurai imaginée…


Un peu partout entre les marchands, des vendeurs DSC04527improvisent des mini barbecues. Je me demandais comment consommer ces produits de la mer séchés, voilà ma réponse ! Ils sont en fait grillés et accompagnés d’une sorte de sauce. Bon, je me suis dit que je n’étais plus à une bizarrerie culinaire près. J’ai donc courageusement testé. Papa, je sais que tu aurais aussi tenté… Après avoir longuement hésité, je désigne mollement à ce qui a dû être (dans sa folle et heureuse jeunesse) un poulpe. Le barbecue man l’attrape (en même temps, ce n’était pas difficile, il n’était plus en état de se débattre), et le passe sous le grill. Il patiente le temps nécessaire (l’homme, pas le poulpe), et le découpe agilement en pièce, à la manière d’un artiste. Et me voilà avec mon… heu… met. Je porte donc un morceau à ma bouche et mastique. Et mastique. Et mastique encore, puis avale finalement tout rond parce que le goût n’est vraiment pas agréable. Bon, au moins, j’aurai essayé !

Je continue ma promenade dans ce tout petit village. Les habitats sont un ensemble de tôles accolées, d’un joli bleu, et ils sont maintenus en équilibre instable au-dessus de l’eau au moyen de pilotis ? Le tout à un charme fou, et on à peine à imaginer la vie incroyablement urbaine à quelques kilomètres de là. Finalement, on ne peut pas connaître complètement HK si l’on n’a pas visité ces coins-là.

DSC04541Le bus qui me mène sur le chemin du retour fait tout un détour pour éviter le cœur montagneux. Je réalise alors à quel point l’île est sauvage. A part quelques immondes constructions de bord de mer, tout n’est que forêt et plage quasi déserte. Ce même HK qui possède une des densités de population les plus importantes au monde…

De retour sur la presqu’île de Kowloon, je flâne un peu dans un marché de nuit extrêmement animé mais très semblable au Ladies Market. Puis je m’attable dans un petit resto de fruit de mer qui semble fort sympathique. Cette fois, les poissons et autres coquillages n’étaient pas séchés, mais bien vivants – et donc frais.

J’en profite pour me régaler d’une bonne platée de sortes de bulots. Mes parents, mon frère, et la Bretagne team ne seront pas étonnée…


Visa et HK Historial Museum

Réveil assez tôt le lundi matin et 1er objectif : récupérer mon visa. J’expérimente le métro de HK aux heures de pointe, et me sens très légèrement touriste en short et converse au milieu de ces costumes et tailleurs.

Arrivée devant le bâtiment, je réalise la chance que j’ai eue.

  1. C’est la première fois qu’il commence à pleuvoir depuis mon séjour
  2. A peine déjà 9h, et une très longue file d’attente trépigne déjà. N’étant venue que pour récupérer (enfin, je l’espère) mon passeport, je passe directement et court-circuite la queue.

Bon, comme pour faire durer le suspens un peu plus longtemps, j’apprends au dernier moment qu’on ne peut régler en liquide uniquement. Je ressors de l’immeuble, galère avant de trouver un distributeur (sinon ce ne serait pas drôle), stresse lorsque je réalise que j’ai déjà effectué beaucoup de retraits ces jours-ci, donc je ne suis pas sûre que celui-ci soit accepté, puis finalement, tout s’arrange. Liquide en poche, je retourne récupérer mon passeport.

Libérée d’un poids, je décide d’aller visiter un musée sur l’histoire de HK. Mouai. Bon, c’est bien parce qu’il pleuvait ! Je reconnais qu’il est fournit et complet d’un point de vue historique. Mais le sens de la visite n’est pas clair (pour les sous-douées comme moi), et j’avoue avoir été peu passionnée les us et coutumes des anciennes ethnies de HK. Ha bon, ils étaient agriculteurs ou pêcheurs ! En revanche, les périodes plus récentes comme les occupations successives anglaise, japonaise puis chinoise m’ont beaucoup plus intéressée.

Je termine donc mon séjour sur cette note culturelle, avant un long retour pour Shanghai. Après 3h de bus, 1h de retard pour l’avion (j'ai beau m'y attendre, je ne m’y habitue toujours pas), me voilà de retour chez moi. Encore imprégnée de la magie de ce « pays » hors du commun.

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Commentaires
R
Passionnant tout ça!!! A part les pb de visa...quelle galère! Mais tu es une éternelle positive et déniche toujours le bon côté de la mésaventure, et ça c'est impressionnant aussi et admirable!<br /> Sinon, vu ta fluidité d'écriture et tes moults et moults péripéties, je te propose de publier un recueil de nouvelles à ton retour intitulé "les malheurs de MB en Chine"!!!!lol Non sérieux ça doit vraiment être épuisant de toujours se battre, et ces retards d'avion, certainement dépitant également!!!<br /> En tout cas garde la positive attitude et continue de nous faire découvrir cet étonnant et magnifique pays!!! <br /> Gros bisous
M
La grande colère de notre aventurière (puissance du typhon égalée) n'a perdu que très légèrement seulement de sa puissance en arrivant à Shanghai (niveau tempête tropicale): la directrice des ressources humaines, son boss et l'entreprise mandatée pour l'accompissement des formalités de visa ont très vite compris que face à l'incompétence mâtinée de paresse, notre jeune Marion n'était pas prête d'adopter la posture zen...
L
Je voulais justement te demander au sujet du typhon..ravie de savoir que tu l'as échappé belle.<br /> J'adore tes descriptions de HK; moi non plus je ne connais ni HK ni NYC, mais c'est vrai du coup on se fait une bien meilleure idée quand tu décris.<br /> Merci 1000 fois pour cette phrase qui fera partie de mes phrases préférées: "Bouddha n'est pas bête"!<br /> Dernières choses: vive les bulots!!
M
Pour le typhon, je n'ai en réalité absolument rien ressenti et j'ai même découvert son existence après que la catastrophe ait eut lieu ! Hong-Kong n'a pas été touché, et Shanghai a effectivement connu une tempête tropicale (pluies diluviennes) le dimanche soir... Où j'aurai dû normalement rentrer ! Donc ce n'est rien de dire que j'ai été chanceuse, puisque, si j'avais été en possession de mon visa comme prévu, je n'aurai sans doute pas pu prendre l'avion le dimanche...
J
Toilette avec douche intégrée, moi je dis ils ont le sens du pratique ;-)
Un Printemps à Shanghai
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